Le rapport de mobilité met en avant les temps “réellement passés” sur chantier en supprimant les premiers et derniers déplacements de la journée.
Néanmoins, il peut arriver que le salarié s’arrête sur le chemin du travail ou sur le chemin du retour… chez le boulanger par exemple.
Le rapport de mobilité standard en serait donc faussé.
C’est pour pallier à ce problème qu’Infodata a créé des règles qui tiennent compte de cela.
Deux méthodes sont actuellement disponibles :
Voyons un exemple pour les différentes méthodes.
Comme expliqué précédemment, les déplacements effectués avant d’arriver sur un chantier “connu” ne sont pas pris en compte. Idem en fin de journée.
Rapport de mobilité pour 3 salariés du 07/01/2013 au 08/01/2013 :
Pour illustrer notre exemple, étudions en détails la première ligne du rapport de mobilité.
Voici les informations relevées pour le salarié BOHN le 08/01/2013 :
* 1h en moins car le salarié Bohn à 1h de temps de pause journalier comme indiqué dans sa fiche salarié :
Notez que le temps “Total Travail” correspond au temps écoulé entre l’heure d’arrivée sur chantier et l’heure de départ chantier, peu importe qu’il s’agisse de déplacements ou d’arrêts –> 09h03 = 17h42 - 08h39.
Nous constatons une arrivée sur chantier à 08h39, mais que s’est-il réellement passé avant ? Idem pour la fin de journée…
Pour le savoir, prenons le rapport journalier du salarié Bohn :
Ressortons les données pour les comparer à celles du rapport de mobilité :
Attention, nous étudions ici le rapport journalier (donc la totalité de la journée).
Dans ce cas, le “Total Chantier” correspond au cumul des temps d’arrêts sur chantier connus ou non (10h59 = 4 + 9h03 + 28 + 28 + 56), les déplacements ne sont pas pris en compte.
Entre les 2 rapports, nous constatons des différences sur l’heure d’arrivée au premier chantier, l’heure de départ chantier, le temps total passé sur chantier et les kilomètres parcourus.
Ces différences sont dues à l’application de notre règle « Chantiers valorisés ».
En effet, nous avons défini que tous les premiers arrêts ne doivent pas être pris en compte lors du premier trajet tant que ceux-ci ne sont pas sur un chantier référencé au niveau de la base de donnée. Idem pour le dernier arrêt.
Or, le premier arrêt (de 4mn) s’est fait sur un chantier inconnu au système (code XXX), il n’est donc pas considéré comme arrivée sur le premier chantier. Le deuxième arrêt est sur un chantier connu (Infodata dans notre exemple). Il est donc considéré comme premier arrêt, ce qui justifie la différence d'heures entre le rapport de mobilité et le rapport journalier.
Idem en fin de journée, le dernier départ d’un chantier « connu » s’est fait à 17h42 lors du départ d’Infodata car les arrêts suivants ont été faits sur des chantiers inconnus (XXX).
En synthèse :
Comme expliqué précédemment, il faut définir un temps en-dessous duquel les arrêts ne doivent pas être pris en compte. Prenons la valeur de 15 mn.
Rapport de mobilité pour 3 salariés du 07/01/2013 au 08/01/2013 :
Pour illustrer notre exemple, étudions en détails la première ligne du rapport de mobilité.
Voici les informations donc relevées pour le salarié BOHN le 08/01/2013 :
* 1h en moins car le salarié Bohn à 1h de temps de pause journalier comme indiqué dans sa fiche salarié :
Notez que le temps “Total Travail” correspond au temps écoulé entre l’heure d’arrivée sur chantier et l’heure de départ chantier, peu importe qu’il s’agisse de déplacements ou d’arrêts –> 11h57 = 20h36 - 08h39.
Nous constatons une arrivée sur chantier à 08h39, mais que s’est-il réellement passé avant ? Idem pour la fin de journée…
Pour le savoir, prenons le rapport journalier du salarié Bohn :
Ressortons les données pour les comparer à celles du rapport de mobilité :
Attention, nous étudions ici le rapport journalier (donc la totalité de la journée). Dans ce cas, le “Total Chantier” correspond au cumul des temps d’arrêts ( 10h59 = 4 + 9h03 + 28 + 28 + 56), les déplacements ne sont pas pris en compte.
Entre les 2 rapports, nous constatons des différences sur l’heure d’arrivée au premier chantier, l’heure de départ chantier, le temps total passé sur chantier et les kilomètres parcourus.
Ces différences sont dues à l’application de notre règle « Temps écoulé ».
En effet, nous avons défini que tous les premiers arrêts de moins de 15 mn ne doivent pas être pris en compte lors du premier trajet dans le rapport de mobilité. Idem pour le dernier arrêt.
Or, le premier arrêt a une durée de 4mn, il n’est donc pas considéré comme arrivée sur le premier chantier. Le deuxième arrêt est de 09h03. Il est donc considéré comme premier arrêt, ce qui justifie les différences entre le rapport de mobilité et le rapport journalier.
En synthèse :
Le paramétrage de la mobilité est fait au niveau base de données.
Le client qui souhaite utiliser ce genre de rapports doit en faire la demande à Infodata afin de déterminer la meilleure règle à utiliser et de faire les configurations nécessaires.